De plus en plus de gens autour de moi (cousins, amis…) partent passer de longs mois à l’étranger. Ils en reviennent avec la maîtrise quasi parfaite d’une langue (le plus souvent l’anglais) et une super expérience professionnelle. Leur secret ? Ils souscrivent tous au working holiday visa (WHV). Ou pour les francophones, le programme travail vacances, le PTV (je suis d’accord, ça sonne moins bien d’un coup). Mais qu’est-ce donc encore que ce bon plan ? Je vous explique.
Le working holiday visa, qu’est-ce que c’est ?
Le working holiday visa ou le programme vacances travail est un visa d’immigration temporaire qui s’adresse uniquement aux jeunes ressortissants des pays ayant passé un accord spécifique de participation au programme. C’est le cas de la France, de la Belgique et du Canada. La France, pour spart, a signé des accords bilatéraux avec le Canada, l‘Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Argentine, le Japon, Singapour, la Corée du Sud et Hong-Kong.
C’est, pour les jeunes Français, une formidable opportunité de partir à la découverte d’un de ces 8 pays partenaires, d’y séjourner et d’y travailler pendant un laps de temps déterminé.
Faire l’expérience de l’expatriation, ce n’est que des avantages, parmi lesquels :
- L’apprentissage ou l’approfondissement d’une langue étrangère
- L’ouverture à de nouvelles cultures
- L’acquisition d’expériences professionnelles
- Des rencontres humaines marquantes qui permettent d’enrichir son réseau social et professionnel
- Le tout dans une autonomie ultra-valorisante
Quels types de job sont concernés par le WHV ?
L’accès aux petits boulots varie selon les pays. Par exemple, en Australie, Nouvelle-Zélande et Canada, les emplois les plus accessibles sont ceux qui nécessitent le moins de qualification. Ainsi, le fruit-picking (le fait de ramasser des fruits sur une exploitation agricole), les vendanges et l’entretien du bétail sont les jobs les plus couramment décrochés par les détenteurs de WHV. Ce sont aussi des boulots qui permettent de voir du pays. Et c’est bien l’un des buts de la manœuvre !
Dans ces pays, des petits jobs sont accessibles en ville aussi – tourisme, restauration – mais ils ne sont quasiment jamais à la hauteur des diplômes du postulant (en même temps, c’est vraiment du travail temporaire).
Dans les pays asiatiques comme le Japon, Singapour et la Corée du Sud, les diplômes peuvent a contrario être très prisés, surtout dans les secteurs en pleine croissance (informatique, médecine…). En revanche, la barrière de la langue est plus problématique. Il faut savoir que vous ne travaillerez jamais dans une entreprise japonaise si vous ne maîtrisez pas parfaitement le japonais. Il vaut mieux se diriger sur des entreprises étrangères implantées au Japon.
Enfin, sachez que certaines professions réglementées ne sont pas accessibles aux porteurs du WHV. C’est le cas de l’enseignement d’une langue en Corée. Ou des métiers exercés dans les bars, boîtes de nuit et salles de jeu au Japon.
Comment faire pour décrocher son working holiday visa ?
Tout d’abord, il faut savoir que les conditions d’obtention, le dossier de candidature et les démarches diffèrent selon la destination choisie.
Ensuite, il faut être sûr de bien rentrer dans les petites cases. Et avoir en tête que les critères peuvent varier en fonction de la nationalité du demandeur. Pour les Français, l’âge limite d’acceptation est de 30 ans. Excepté pour le Canada qui pousse jusqu’à 35.
Enfin, oui, il faut un peu de paperasse, c’est assez inévitable : divers justificatifs, relevés bancaires, extrait de casier judiciaire…
Encore une petite chose : notez que certains pays exigent que vous soyez titulaire d’une certaine somme d’argent nécessaire à votre installation. Et que le working holiday visa a un coût (frais de dossier) qui varie entre 0 et 240€.
Vous trouverez absolument toutes les informations, y compris les formulaires de demande et les pièces de dossier, sur le site www.working-holiday-visas.com.
Maintenant je vous laisse aller vérifier par vous-même si les voyages forment la jeunesse !