Une fois n’est pas coutume, je vais laisser le glamour et la classe internationale de côté pour me pencher avec vous sur un sujet qui me gonfle : les ballonnements. Et les affreux gaz qui en résultent. Bizarrement, il est souvent difficile (et assez mal vu) d’aborder la question en société. Heureusement, grâce à mon blog, je peux faire du délicat problème des gaz un sujet… dans le vent !
Ballonnements : le pourquoi du comment
Pour bien traiter le problème des ballonnements, il faut d’abord savoir d’où il vient. Sachez donc que ce qu’on appelle un « ballonnement abdominal » résulte d’une accumulation de gaz au niveau de l’intestin. Celle-ci provoque une distension et une augmentation du volume abdominal, d’où l’impression de ventre gonflé.
Comme si l’effet « gros ventre » ne suffisait pas, les ballonnements s’évacuent sous forme de gaz. Oui, des pets. Ces gaz, qui s’accumulent sournoisement dans l’intestin, proviennent au choix, de :
- L’air ingéré lors de la déglutition
- L’air présent dans les aliments
- La fermentation liée à la digestion, qui libère de l’hydrogène et du gaz carbonique
Si le fait d’émettre des gaz est en soit naturel et inévitable (et peu donner lieu à d’épiques concours sonores et odorants en colo), on peut atténuer le phénomène en adoptant certaines habitudes alimentaires. Et en en bannissant d’autres.
Remèdes anti-ballonnements : ce qu’il faut fuir
Certains aliments ont la réputation de faire péter (oui, j’avais prévenu, on laisse le glamour de côté). Les choux (le 7e art a d’ailleurs consacré l’un de ses chefs-d’œuvre les plus poignants), les haricots secs, les oignons… Eh bien sachez que leur réputation n’est pas volée.
Il s’agit en fait d’aliments à fort pouvoir de fermentation, donc favorisant l’apparition de gaz. Bon, évidemment, ce n’est pas une raison pour arrêter d’en manger. C’est vrai quoi, ces légumes sont délicieux et très intéressants sur le plan nutritif.
Pour réduire le phénomène de production de gaz, il suffit d’ajouter quelques graines de cumin ou de fenouil à la cuisson du chou. Pour les légumineuses (haricots blancs, rouge, lentilles…), n’hésitez pas à les blanchir avant cuisson.
Certains aliments sont à la fois ballonnants et d’un intérêt nul pour notre santé. Il est donc plus sage de supprimer totalement :
- Les chewing-gums (pour l’haleine, les pastilles sont tout aussi efficaces)
- Les boissons gazeuses
- Les édulcorants (aspartame, sorbitol)
Et ce qu’il faut faire
En dehors du fait d’adapter ses habitudes alimentaires, il y a d’autres remèdes anti-ballonnements.
Par exemple, le fait de bien mastiquer les aliments en mangeant est très important. Cela permet à l’estomac de travailler moins : la digestion est ainsi plus facile et le risque de ballonnements diminue.
Boire une tisane au fenouil après le repas permet de faciliter la digestion. J’ai découvert l’astuce par ma belle-soeur qui l’utilisait pour améliorer sa lactation pendant l’allaitement de mon neveu. Apparemment, le fenouil qui passait dans le lait de ma belle-sœur permettait de calmer les coliques du bébé. Puissant, non ?
Rassurez-vous, pas de montée de lait chez les personnes non-allaitantes ! Juste un meilleur confort digestif.
J’ai testé une autre astuce efficace : le massage de l’estomac avec un mélange d’huiles essentielles. L’estragon, la coriandre, le carvi, le basilic ou la menthe poivrée sont réputées antispasmodiques et favorisent l’expulsion des gaz.
Pour le mélange, il faut : 1 goutte d’huile essentielle d’estragon ou de basilic, 1 goutte de carvi , 1 goutte de coriandre et 1 goutte de menthe poivrée. Mélangez à une demi cuillère à café d’huile végétale de calophylle. Faites votre massage avant de dormir. C’est une solution curative plus que préventive. Pour les fois où vous ne pouvez pas vous retenir de boire des litres de cola pour accompagner votre chili con carne !
Avec tous ces conseils, vous devriez ressentir un tout nouveau confort digestif.