Bondage et Discipline, Soumission et Domination. Voilà ce qui se cache derrière les initiales du BDSM. Ces pratiques sexuelles, longtemps taboues et inconnues du grand public, s’invitent progressivement dans les chambres à coucher.
Et ce d’autant plus depuis qu’elles se sont retrouvées projetées sur grand écran avec la parution du fameux Fifty Shades of Grey. Si vous êtes curieux, voici des éléments qui pourraient vous intéresser.
Bondage et Discipline
Le bondage, c’est l’expérience qui consiste à attacher son ou sa partenaire dans le cadre d’ébats amoureux. Sur otona-sekai.com, est possible de trouver tous les accessoires nécessaires à la découverte ou à la pratique du BDSM.
Cette pratique trouve son origine au Japon du XVème siècle, lorsque les seigneurs de guerre comprimaient le corps de leurs ennemis à l’aide de cordages. Au fil du temps, les bourreaux se sont rendus compte que les victimes à qui ils faisaient subir ce traitement ressentaient une forme de plaisir sexuel. La torture est peu à peu devenue un jeu sadomasochiste, qui a continué d’évoluer jusqu’à s’exporter dans les sociétés européennes contemporaines.
Si vous avez déjà tenté de vous représenter la chose, vous vous êtes probablement imaginé des partenaires en combinaison de cuir qui utilisent des camisoles pour s’entraver les membres. Ces façons de faire un peu fétichistes existent bien sûr, mais vous pouvez tout à fait pratiquer le bondage de manière plus soft. Il existe un véritable « art des liens ».
Le simple fait de s’attacher les mains relève du bondage, et tout ce qui rentre dans l’idée de contraindre, de retenir et de bloquer les mouvements de l’autre, correspond au BDSM.
A l’aide de cordes, de chaînes ou de menottes, vous disciplinez votre partenaire dans le cadre d’un jeu érotique. Vous pouvez alors donner des consignes, des ordres, auquel l’autre doit obéir en respectant les règles imposées. Les rôles peuvent aussi être inverses.
Un tas d’autres accessoires peuvent être utilisés, tous plus ou moins ancré dans une forme de fétichisme propre à ce genre d’expériences. La cire fondue, les pince-tétons et autres martinets peuvent être déployés au cours d’une session.
Soumission et Domination : le sadomasochisme
Les pratiques sadomasochistes du BDSM implique logiquement un rapport de force, une relation de dominant à dominé. Au cours d’une session, le partenaire qui domine prend plaisir à tourmenter celui qui répond à ses directives. Ce dernier, au contraire, se laisse guider en lâchant totalement prise, sans avoir à prendre la moindre décision.
Cela ne signifie pas que le respect de l’autre est inexistant : cette pratique est conditionnée par un consentement mutuel. Elle ne doit pas inclure de prise de risques improvisés, se restreint à des limites clairement établies au préalable, et n’implique pas de pression morale (visitez ce lien pour plus d’informations).
Un rapport sexuel trop violent peut bien évidemment devenir dangereux, il importe donc de pratiquer le BDSM avec prudence. Soyez assuré d’avoir la confiance de votre partenaire, et de pouvoir lui accorder la vôtre. Sauf s’il porte un badge, et encore, on ne se laisse bien évidemment pas menotter par le premier inconnu que l’on croise dans la rue !
Ne craignez pas, cependant, de devoir remettre en question la normalité de votre sexualité. Il ne s’agit pas d’une déviance, et à moins que vous ne soyez plus en mesure de tirer votre satisfaction sexuelle autrement, vouloir expérimenter de nouvelles choses ne fait pas de vous quelqu’un d’anormal.
Au cours d’une telle expérience, les deux partenaires s’amusent dans un mélange des pouvoirs, parfois une inversion des rôles quotidiens qui participe à une véritable libération psychologique. En cliquant ici, vous pourrez constater que le bondage a d’ailleurs des vertus curatives, puisqu’il contribue au maintien d’une certaine forme d’équilibre social, mental, et même physique !