Le sébum est bon pour la peau, car il installe une fine couche grasse protectrice. Les bactéries non-résidentes sont ainsi empêchées de se développer et de proliférer. De plus, l’épiderme lui-même reste élastique, souple, nourri par les acides lactiques et les acides gras contenus dans le sébum.
Cependant, lorsque le sébum se génère en trop grande quantité, il forme des inflammations dont le principe est la fermeture instantanée du follicule pilosébacé (par où sort le sébum). C’est ce qu’on appelle l’acné. Dans cet article, je vous conseiller un remède excellent contre ce genre de maladie, à savoir l’huile d’argan.
Comment est produite l’huile d’argan ?
Deux procédés distincts permettent d’obtenir ce produit. Que l’on choisisse l’un ou l’autre, la qualité du produit final dépendra avant tout des ingrédients utilisés. Il est important que ces derniers soient des éléments d’origine, et non pas des substituts. C’est par ce travail minutieux que des producteurs, tels que Maroc Argan, parviennent à élaborer des savons et des huiles d’une efficacité remarquable.
Un contrôle qualité est appliqué sur le fruit, dès le moment où il est cueilli sur son arganier. Il faut que les amandons (graines) qu’il contient proviennent d’un fruit détaché de l’arbre à main nue. Autrement, il serait impossible de savoir si l’amandon a été ramassé au sol, ingéré par des animaux avant d’être digéré, etc…
La méthode traditionnelle
Selon cette technique, les fruits de l’arganier doivent être séchés au soleil. Une fois secs, ils sont dépulpés puis leurs noyaux sont concassés à l’aide de deux pierres. C’est ainsi que l’on récupère les amandons qui serviront à produire l’huile d’argan. Ceux-ci sont torréfiés dans un plat de terre placé au-dessus d’un feu de bois. Une fois grillés, les amandons peuvent être broyés pour obtenir une sorte de pâte.
Enfin, par ajout d’eau tiède, l’huile s’extrait petit à petit de la pâte d’amandon et se retrouve à la surface de l’eau. Il n’y a plus qu’à la récupérer.
La méthode moderne
Les fruits d’origine et leur cueillette sont les mêmes, mais les méthodes de torréfaction, de broiement et d’extraction de l’huile d’argan sont appliquées mécaniquement, à l’aide de machines qui rendent la tâche plus simple et surtout, plus rapide. Cette pratique n’enlève rien à la qualité finale de l’huile. Vous pouvez cliquer ici pour en savoir plus sur les méthodes de fabrication.
Soigner son acné avec l’argane
Commençons par noter que certains cosmétiques sont comédogènes, c’est-à-dire qu’ils bouchent les pores de la peau. C’est une action terriblement mauvaise et qui entraîne très souvent des éruptions acnéiques. De plus, certains savons décapants détruisent complètement l’équilibre hydrolipidique de l’épiderme, qui se mettra à produire du sébum en quantité.
L’huile d’argan peut être utilisée dans un savon surgras ou sous sa forme la plus pure. Libre à vous de choisir la forme vous convenant le mieux. À ce titre, le savon d’Alep fait aussi des merveilles grâce à des extraits d’olive et de laurier (voir ici). Ce qui fait la grande force de l’argane, c’est en partie le fait qu’elle ne soit pas comédogène. Au contraire de boucher les pores, l’huile d’argan les laisse respirer tout en restaurant votre film hydrolipidique.
Attention toutefois à ce que l’huile ne génère pas une trop grande quantité de sébum : c’est un risque à prendre en compte car l’application un peu trop brusque – et quantitative – du produit sur la peau aura sur vos glandes sébacées un effet boostant… un effet souhaitable, donc, mais parcimonieusement !
Dernier point à noter : l’huile d’argane peut être couplée à de l’huile de jojoba pour décupler les effets actifs. En effet, le jojoba préparé pour un soin du corps ressemble quelque peu à de la cire. Cette cire est absorbante et cicatrisante… pour de l’acné, le jojoba et l’argan pourront donc non seulement cicatriser les blessures engendrées par l’apparition de boutons, et rétablir votre équilibre sébo-régulateur. Que demander de mieux ?